Oubliez le gaz russe : cet hiver, l’Union européenne mise sur le GNL (gaz naturel liquéfié) pour garder les radiateurs allumés. Selon la société d’analyse Kpler, les importations européennes de GNL vont grimper de 33 %, assez pour remplacer la baisse du gaz venu de Russie.

🇺🇸 Les États-Unis en tête d’affiche

Les États-Unis mènent la danse : plus de la moitié du surplus mondial de GNL viendra d’eux.
Au total, l’Europe pourrait importer près de 57 milliards de m³ cet hiver — 14 milliards de plus qu’en 2024.

💨 Moins de gaz russe, mais pas de panique

Depuis janvier, les exportations russes via l’Ukraine sont stoppées, ce qui réduit encore les volumes acheminés vers l’Europe.
Mais grâce à cette vague de GNL, le continent devrait s’en sortir sans coupure, même avec quelques pics de froid.

🌡️ Une demande plus douce

Les prévisions annoncent un hiver plutôt normal côté météo, et une demande de gaz en léger recul : environ 209 milliards de m³, soit un peu moins que l’an dernier.

Résultat : les réserves européennes sont solides, déjà remplies à 83 %, et devraient finir la saison à 35 %.

🌍 Moins de tension sur le marché mondial

Bonne nouvelle : la concurrence entre l’Europe et l’Asie pour les cargaisons de GNL reste faible, même si la Chine augmente légèrement ses achats.